Si toute aumône trouve sa source cachée dans la présence réelle d’un Dieu offert aux hommes, l’offrande la plus modeste peut changer le monde.
Dans une lettre à Jacques Maritain de 1922, qu’on trouvera dans le magistral volume que nous ont récemment offert François Angelier, Michel Fourcade et René Mougel (DDB), Louis Massignon situait l’aumône à un niveau apparemment inaccessible au grand nombre : « J’ai compris, ce matin, qu’une seule Aumône importe, ici-bas, et qu’il faut être prêtre, pour être utile aux pauvres. Hélas, ni vous ni moi, ne pouvons l’être, devant tant d’âmes affamées de la présence réelle. »
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